A l'origine: muntu
"MUNTU" signifie "'Humain" en Kinyarwanda, une langue Bantu d'Afrique centrale. L' "Ubumuntu" représenté dans la peinture traditionnelle ci-contre, signifie l'humain dans son intégralité par un jeu d'ambivalence : la personne et la communauté, la tête et le coeur, les ombres et les lumières.
La formation humaine, un outil pour
Aller plus loin
Gagner en confiance en soi et développer son estime de soi
Prendre sa place
Trouver son charisme et prendre sa place dans le groupe
Dépasser ses peurs
Aller au bout de ses rêves et atteindre ses objectifs
Burn out - Surmenage
Anticiper le surmenage ou se reconstruire après un burn out. Prendre en charge la fatigue psychique.
Vivre la séparation
Gérer un changement de travail, divorce, deuil...
Placer ses repères en soi
Se détacher du regard des autres et des schémas hérités de l'enfance
L' héritage des bâtisseurs de ponts pour la paix
Les ateliers Muntu propose une Formation humaine intégrale basée sur 30 ans de développement clinique dans l'aide aux personnes en situation de stress post-traumatique au Rwanda. Formés auprès des bâtisseurs de pont pour la paix rwandais, nos principaux outils viennent tout droit de l'héritage de Jeanine Guindon: la relecture d'expérience, la confrontation au réel par le "regard" (intelligence holisitque), la gestion des tensions et la décision libre. Nos professeurs Zwislaw Zwica (prêtre et psychologue polonais) et Aurea Mukamutesa (Fondatrice IBAKWE, rwandaise) ont apporté une contribution unique dans l'actualisation des forces vitales humaines au coeur de l'expérience traumatique. La vulnérabilité devient une opportunité.
1994 : une trace indélébile
Le 7 avril dernier, le Rwanda entamait la 30ème commémoration d’un génocide qui marqua l’histoire contemporaine. Enseulement 100 jours, plus de 800’000 personnes furent massacrées dans ce «génocide des voisins ». Violences sexuelles systématiques et autres horreurs furent en effet non seulement perpétrées par l’armée et ses milices mais également par la population civile, amenée à unir leurs forces pour lutter contre l’« ennemi »commun. Ce massacre de proximité n’épargna aucun espace social.
La reconstruction
Le 4 juillet, le Front Patriotique Rwandais (FPR) mit un terme aux massacres par la prise de Kigali. Mais le pays est un charnier à ciel ouvert dans lequel il s’agit de reconstruire non seulement un Etat mais également de réconcilier toute une population, ses communautés et ses familles. Face à l’ampleur de la tâche de reconstruction et de réconciliation, la question des moyens demeure. Pour tenter de mener à bien ce projet au sein de sa communauté, Aurea Mukamutesa, consacrée au Foyer de Charité de Remera Ruhondo et rescapée du massacre, s’envole en 1996 vers le Canada pour se former à l’Institut de Formation Humaine Intégrale de Montréal (IFHIM). Là-bas, elle espère trouver des clés pour aider les orphelins et orphelines du génocide. Elle y réalisera qu’elle ne pourra bâtir aucun pont de paix tant qu’elle ne se sera pas attelée aux ruines de son cœur et entame un processus de croissance et de guérison personnelles.
La Formation Humaine Intégrale : l’héritage de Jeanine Guindon
Créée à l’origine pour venir en aide aux jeunes délinquants, la Formation Humaine Intégrale (FHI) a été initialement développée par Jeanine Guindon, mère de la psychoéducation, pour venir en aide aux personnes traumatisées. Cette formation, basée sur des outils simples et concrets, vise à la reconstruction de la personne et à la restauration de ses forces vitales humaines, présentes même dans les plus grandes tragédies.
Les forces vitales humaines : sans couleur ni frontière
En été 2016, Damien et Marie-Françoise Clerc accompagnent une équipe de lycéens valaisans de l’Association Tête au Cœur pour un voyage au Rwanda où ils découvrent la Formation Humaine Intégrale. Tous deux professeurs, ils sont intrigués par cette formation qui permet à tout un chacun, peu importe son histoire, de regagner confiance et estime de soi. Convaincus de la richesse de la formation, ils s’envolent avec leur famille pour une année sabbatique en terre rwandaise afin de compléter leur formation auprès d’Aurea Mukamutesa et de Zdzislaw Zwica, au foyer de charité de Remera Ruhondo.
Les Ateliers Muntu : l’héritage
Revenus en Suisse, le couple comprend l’universalité de la formation humaine intégrale et de ses outils. Après plusieurs années de travail, de formation continue et de développement, ils créent avec une équipe initiée à la FHI le premier centre de compétences et de formation humaine intégrale en Suisse : les Ateliers Muntu sont nés.
Relier, réconcilier, rebâtir, réparer et grandir : voilà là les objectifs de la FHI. Et nul besoin d’avoir soi- même vécu un traumatisme pour entamer ce travail : chacun d’entre nous vit ses propres défis et peut être amené à manquer d’estime et de confiance dans certains domaines et à certaines périodes de sa vie.
Devenir un bâtisseur de pont pour la paix
Au-delà de l’actualité géopolitique et du besoin urgent de notre monde de trouver un chemin de paix, un simple regard autour de soi permet de faire état de l’urgence qui nous entoure. Au travail, dans nos familles, dans notre couple, avec nos enfants ou nos amis, autant de lieux de défis et de tensions possibles. Et puisque l’on ne peut pas donner ce que l’on n’a pas, devenir bâtisseur de pont pour la paix, ça commence par soi.
Pour répondre à ces besoins divers et variés, les Ateliers Muntu, basés à Martigny, proposent une offre en trois axes : accompagnements personnels, sessions de groupes et sessions pour entreprises. De la reconstruction personnelle suite à un traumatisme à l’accompagnement de couple en passant par des sessions thématiques sur la gestion du deuil et des week-ends team building pour développer un leadership de paix, chacun et chacune est certain de trouver un espace de croissance adapté à ses besoins.
"Le bonheur ne se trouve pas dans la multiplication des plaisirs, mais dans l'intersection entre un objectif qui en vaut la peine et l'expérience que sa quête déclenche"
F. Servan